Musée départemental de la céramique à Lezoux / Puy-de-dome

Lezoux (Puy-de-Dôme).

Bien que le site archéologique soit connu depuis le XVIIIe siècle, il n'existe pas de musée à Lezoux avant la fin des années cinquante. Les recherches des érudits ont été nombreuses durant le XIXe siècle mais les collections qu'ils ont constituées, en s'intéressant avant tout à la sigillée, ont été très tôt dispersées. La plus connue est la collection du docteur Plicque qui se trouve au Musée des Antiquités Nationales à Saint-Germain-en-Laye.

C'est avec le Comité archéologique de Lezoux que naît le musée de la Céramique, inauguré le 25 mai 1957. Cette association, qui existe toujours aujourd'hui, eut le mérite de vouloir sauvegarder et promouvoir le patrimoine de Lezoux. Explorant le sous-sol de la commune, elle publie également un petit bulletin qui relate fouilles et découvertes.



Ce musée associatif devient municipal en 1966 par la cession à la commune des collections de l'association. Cette cession est approuvée par le ministre des affaires culturelles et un conservateur est nommé : Hugues Vertet, alors chargé de recherches au CNRS et directeur de la plupart des fouilles archéologiques effectuées à Lezoux. Etant précédemment musée contrôlé par le ministre chargé de la Culture, le musée a reçu l'appellation « Musée de France » le 1er février 2003.

Au début des années 80, le musée occupait un bâtiment d'une superficie modeste qui jouxtait alors une « base de vie » archéologique et un dépôt de fouilles assez vaste, ce qui favorisait l'activité scientifique, dynamique par ailleurs. Ces bâtiments n'étant plus suffisamment adaptés, la Ville de Lezoux cherche alors à transférer le musée dans une ancienne fabrique de céramiques du XIXe siècle, la fabrique Bompard, du nom des propriétaires. Elle achète pour cela les bâtiments qui seront inscrits à l'Inventaire des Monuments Historiques.


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